Médical

Bienvenue dans la rubrique médicale du Rugby Club Quimpérois. Vous trouverez dans cette partie les recommandations du Docteur Thierry Devaux , médecin généraliste qui consacre son temps libre au club et au suivi des joueurs.

Sommaire:

  1. Diététique
    a/ Comment bien « petit-déjeuner »
    b/ Les Vitamines
    c/ Les compléments alimentaires et ses dangers
    d/ La collation de récupération après l’effort
  2. Dopage
  3. Être Soigneur
  4. Listing pharmacie
  5. Commotions cérébrales
  6. Conseils strapping (vidéos)
  7. Petite traumatologie

Partie 1 : DIÉTÉTIQUE

 

a) Comment bien « petit déjeuner » ?

 

Le petit déjeuner reste l’un des repas de la journée à privilégier, qui doit comporter un produit fruité, un produit céréalier, un produit laitier et une boisson.

La composition idéale

Un petit déjeuner équilibré doit associer un produit à base de fruit, un laitage, un produit céréalier et une boisson. Cette association de produit constitue la base du petit déjeuner équilibré, que l’on agrémente d’autres aliments en quantité raisonnable, tels que le beurre, œuf ou jambon pour les amateurs de saveur salée.

Un produit « fruité »

Le choix se fera entre un 100% pur jus de fruit, un fruit frais de saison, une compote.
L’intérêt est gustatif, mais aussi nutritionnel en apportant dès le matin une quantité de vitamine C pour contribuer à couvrir les besoins et « réveiller » l’organisme.
Il est recommandé de privilégier les
oranges, pomelos, clémentines, les fraises, le kiwi, la mangue… connus pour leur richesse en vitamine C.

Un produit laitier

L’intérêt nutritionnel du produit laitier est d’apporter du calcium et un peu de protéine. Le bol de lait s’accordera bien avec les céréales, mais l’alternative sera les yaourts, le fromage blanc, le fromage.
Les sportifs aux intestins sensibles doivent privilégier les produits laitiers fermentés.

Un produit céréalier

Composé à base de glucides, le produit céréalier a une fonction énergétique, et repose essentiellement sur le pain, le bol de céréales, les petits pains grillés, les biscottes.

Quel pain choisir ?

Il faut privilégier les pains riches en minéraux et en fibres tels que le pain complet, pain aux céréales, pain de seigle, et à moindre titre le pain de campagne. La digestion de ces pains et l’assimilation de l’énergie qu’ils apportent sont progressives. Leur richesse en minéraux contribue à couvrir les besoins plus élevés des sportifs.

Hormis le pain de tradition française, le pain blanc et le pain de mie ont une vitesse de digestion très rapide (index glycémique élevé) et risquent d’induire une fringale en milieu de matinée.

Que penser des céréales ?

Les céréales constituent un bon aliment glucidique pour le petit déjeuner. Encore faut-il savoir les choisir ? Une grande variété existe, souvent au détriment de la qualité.

On peut les classer en 3 types :

  • Les flocons d’avoine sont de loin les meilleures céréales d’un point de vue qualitatif. On peut citer également le muesli, les flocons de blé soufflé, les céréales dites aux fruits.
  • Puis viennent ensuite la gamme des céréales chocolatées ou au miel, dont l’inconvénient est d’être trop sucrées.
  • Les plus mauvaises céréales en qualité sont les céréales fourrées d’une pâte chocolatée. Elles sont grasses et sucrées.

Trucs et Astuces:

Ayez deux paquets de céréales de type différent pour alterner et diversifier votre petit déjeuner, surtout si vos céréales préférées ne sont pas celles de meilleure qualité.

Le ptit’déj à emporter

La large gamme de produits à emporter actuellement commercialisée permet de prendre un petit déjeuner à l’extérieur, en ayant recours à des produits en part individuelle pré emballée. Le choix pourra se faire par exemple parmi les produits suivants :

  • Laitage : Yaourts à boire, briquette de lait aromatisée
  • Produit céréalier : Biscuits céréaliers petit déjeuner, pain d’épice,
  • Produit fruité : Briquette de jus de fruit 100% pur jus, fruit frais (transportable), compote individuelle en sachet souple
  • Boisson : Bouteille d’eau 330ml, café ou thé en mug à emporter ou en mini thermos.

Trop gras ou trop sucré…

Phénomène de mode ou solution de facilité, les petits déjeuners des adolescents sont devenus une cible publicitaire et commerciale. Le traditionnel pain beurre confiture, ou pâte chocolatée ne sont plus les favoris, au profit d’autres produits tels que les viennoiseries (souvent chocolatées), et plus récemment les biscuits soit disant spécifiques au petit déjeuner.

Certains de ces biscuits présentent une composition intéressante, et ont l’avantage d’être bien conditionnés (emballage individuel). Mais beaucoup d’entre eux restent trop riches en sucres simples et acides gras. D’autre part, ces produits habituent l’enfant ou l’adolescent à consommer un aliment transformé sucré, ce qui l’écarte des aliments de base.

Les viennoiseries sont également devenues de consommation courante, mais constituent un apport sucré et gras important (un pain au chocolat ou un croissant équivaut à 6 sucres et 1 cuillère à soupe d’huile de matière grasse !) Ces produits doivent répondre à une consommation occasionnelle.

Exemples de menus de petits déjeuners :

Type Petit Déj.

Composition

Apport énergie

Glucides (sucres)

Lipides (graisses)

Protides (protéines)

Le «Classique» 2 tartines pain. Beurre. Confiture.1 bol lait ½ écrémé chocolaté. 1 jus d’orange 495 63% 11% 28%
Le «Céréalier» 1 grand bol céréales. lait ½ écrémé. 1 sucre. 1 jus d’orange 425 78% 12% 10%
Restauration rapide 2 pancakes. Beurre. Confiture. 1 chocolat chaud. 1 jus d’orange 460 75% 19% 6%
Le «Viennois» 1 pain au chocolat. 1 bol lait ½ écrémé chocolaté. 1 jus d’orange 505 52% 38% 10%
Le «Salé» voir Breakfast

*    *    *

b) Vitamines, anti-oxydants et compléments alimentaires

 

Les vitamines sont des substances indispensables en petites quantités, pour le bon fonctionnement de notre organisme. A l’exception de la vitamine D, les vitamines ne sont pas fabriquées par l’organisme. Elles doivent donc être obligatoirement apportées par l’alimentation.

Les vitamines jouent un rôle fondamental dans la contraction musculaire, dans l’adaptation à l’effort, dans la gestion du stress et l’apparition de la fatigue.

Mieux connaître les vitamines

La découverte des vitamines fut une véritable révolution mettant fin à des grandes maladies de carence, qui s’appelaient béri-béri, scorbut, rachitisme, pelade.

Il existe treize vitamines, classées en deux groupes :

  •  les vitamines liposolubles qui sont :

vitamine A ou prorétinol
– vitamine D ou calciférol
– vitamine E ou tocophérols
– vitamine K ou phylloquinone

  • les vitamines hydrosolubles qui sont:

vitamine B1 ou thyamine
– vitamine B2 ou riboflavine
– vitamine PP ou B3 ou acide nicotinique
– vitamine B5 ou acide pantothénique
– vitamine B6 ou pyridoxine
– vitamine B8 ou biotine
– vitamine B9 ou acide folique
– vitamine B12 ou cobolamines
– vitamine C ou acide ascorbique

Les vitamines sont des substances organiques n’ayant pas de valeur énergétique, nécessaires à l’organisme, non fabriquées par le corps humain et fournies par l’alimentation.

Mieux connaître les termes : vitamines, anti-oxydants, compléments alimentaires

La pratique du sport ou d’activité physique augmente la dépense énergétique. Celle-ci a pour conséquence d’augmenter les vitesses de réaction oxydatives car on considère que la quasi-totalité de l’oxygène utilisé lors de la pratique sportive est liée à des processus oxydatifs.

Le sportif a donc naturellement tendance à vouloir optimiser ses performances en agissant sur les différents processus permettant l’apport d’oxygène au niveau des muscles.

Les anti-oxydants sont nombreux. On peut citer le zinc, le cuivre, le manganèse, le sélénium, mais également les vitamines comme la vitamine C, la vitamine E, et les compléments alimentaires comme le sélénium, rentrant dans la famille des oligo-éléments.

Bien entendu, le fer joue un rôle capital dans le transport de l’oxygène. Le calcium et le magnésium interviennent également dans certaines régulations de ce transfert.

De nombreuses préparations vendues en commerce proposent donc des mélanges de vitamines, d’anti-oxydants et de compléments alimentaires avec des acides aminés et des oligo-éléments. Les oméga 3 et 6 peuvent jouer un rôle complémentaire.

Les effets théoriques sur l’organisme sont nombreux :

  • amélioration de l’activité physique,
  • amélioration des troubles du sommeil,
  • amélioration des troubles de la mémoire,
  • meilleure réponse au stress,
  • meilleur contrôle des allergies eilleure récupération post-effort
  • optimisation d’une alimentation équilibrée

Dans ce cas, on comprend pourquoi un grand nombre de sportifs utilise, use et abuse de ces produits qui n’ont pas eu de validation scientifique, et qui individuellement peuvent être séduisants.

Les apports nutritionnels conseillés (A.N.C.)

Les apports nutritionnels conseillés définissent les besoins nutritionnels moyens en macro et micro-nutriments et tiennent compte non seulement des données scientifiques récentes mais aussi de l’âge, du sexe, de l’activité physique, des états physiologiques, des habitudes alimentaires, des sports pratiqués et des environnements écologiques.

Il est indispensable de respecter les A.N.C., qui ont été définis par un comité scientifique et qui permettent de garantir une alimentation équilibrée, respectant les apports nécessaires afin d’éviter tout risque de surmenage.

Quelles vitamines chez le sportif ?

Les vitamines du groupe B permettent une régulation du métabolisme énergétique, une bonne contractilité musculaire, une bonne condition nerveuse, et une régulation des transferts en oxygène. Les vitamines B sont contenues essentiellement dans les œufs, le foie, la viande, les légumes verts, les céréales complètes, les légumes secs, les poissons, pommes de terre et pains aux céréales.

A noter que les populations les plus à risque sont celles souffrantes de malabsorption chronique, ceux souffrant d’alcoolisme chronique, et les personnes âgées.

La vitamine C, chouchou des sportifs, est souvent suffisante lors de l’apport d’une alimentation normale. Sa carence a provoqué l’une des maladies les plus connues qui s’appelle le scorbut. Heureusement, aujourd’hui, une alimentation équilibrée permet d’éliminer totalement cette maladie. La vitamine C joue un grand rôle dans la régulation du métabolisme de l’oxygène, avec un rôle sur le métabolisme du fer. C’est un défatiguant chez le sportif.

Les aliments les plus riches sont les fruits, avec en particulier le kiwi, les agrumes et le cassis. Certains légumes en sont riches également, tels que le chou et le chou-fleur. On peut également conseiller le poivron et le persil.

Faut-il systématiquement prendre de la vitamine C avant la pratique du sport ?

Il faut savoir que chez le nourrisson, l’apport en quotidien est de 35 mg/jour, et que chez l’enfant l’apport varie entre 35 et 60, alors que chez l’adolescent et l’adulte, l’apport est de 60 à 100 mg/jour.

En comparaison, 100 grammes de kiwi apportent entre 20 et 200 mg de vitamine C.

Dans ces conditions, on peut considérer que la consommation de 5 fruits et légumes minimum par jour remplit largement notre besoin en vitamine C.

La vitamine D peut être apportée en complément d’un régime équilibré riche en calcium et produits laitiers chez les enfants et adolescents, et en particulier lors de la pratique d’un sport en salle. Cet apport est conseillé dès le début de l’automne et jusqu’au printemps, car de nombreux adolescents sportifs sont carencés en vitamine D.

La vitamine D est apportée soit en en gouttes journalières, soit en dose pour 3 mois. Attention au surdosage inutile et dangereux. On conseille 100.000 U en début et en fin d’hiver chez les 6-18 ans.

La vitamine E joue un rôle de protecteur vis à vis de certaines affections cardio-vasculaires et cancéreuses, et joue aussi un rôle sur les radicaux libres, et donc par son rôle anti-oxydant, est intéressante chez les sportifs.

Son stockage est situé essentiellement des tissus adipeux, du foie et des muscles. On trouve principalement la vitamine E dans les huiles de germe de blé, l’huile de tournesol, la margarine, les noisettes, les amandes, les noix, pistaches, cacahuètes, les poissons gras, les légumes verts et les œufs.

On comprend aisément qu’une alimentation normale et équilibrée apportant au moins 5 fruits et légumes par jour, avec un complément en huiles, poissons gras et œufs, suffit à apporter l’apport nutritionnel conseillé en vitamine E.

Comment dépister les carences ?

Sans parler de l’apparition de maladies anciennes, on peut par manque d’apport en vitamines dans l’alimentation, ressentir un état de subcarence qui correspond à une fatigabilité, à une diminution de la résistance, à une diminution des résultats sportifs, à des trouble du sommeil, et à une irritabilité anormale.

Dans ce cas, le médecin pourra, avec l’aide d’une diététicienne, contrôler l’équilibre alimentaire, et vérifier si les apports nutritionnels conseillés sont respectés.

Dans des cas plus complexes, des dosages spécifiques sanguins peuvent être réalisés. Ceux ci sont coûteux et non remboursés par la Sécurité Sociale.

Y a-t-il une utilité d’apport complémentaire en micro-nutriments ?

On peut penser qu’un entraînement intensif (plus de 5 H/semaine) génère un déficit en fer, magnésium, zinc, cuivre, sélénium, vit B, B6, A, C, E et vit D.

Toute la question repose sur le rôle de l’alimentation du sportif : en principe, une bonne alimentation au delà de 3.000 calories/jour est quantitativement et qualitativement suffisante.

Toutefois, des cocktails en vitamines, minéraux et anti-oxydants du commerce peuvent être utiles. Il faut toutefois en parler à son médecin, prendre les produits français, et ne rien acheter par internet et à l’étranger.

En définitive, que faire ?

Les grands principes alimentaires vont couvrir largement vos besoins en énergie, vitamines, sels minéraux, anti-oxydants et compléments alimentaires. Il s’agit de conseils généraux :

  • 5 fruits et légumes par jour
  • apport d’aliments céréaliers : pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs
  • du lait et laitage trois fois par jour
  • de la viande, du poisson ou des œufs une à deux fois par jour, avec du poisson gras au moins deux fois par semaine
  • matières grasses en quantité limitée mais en privilégiant celles d’origine végétale
  • en quantité limitée, on apportera des produits sucrés : confiserie, patisserie, boissons sucrée, barres chocolatées, mais attention aux aliments à la fois gras et sucrés
  • l’alcool ne sera pas interdit mais on ne devra pas dépasser deux verres de vin de 10 cl par jour

Conclusion:

N’hésitez pas à consulter votre médecin ou une diététicienne ou un nutritionniste. Retenez toutefois qu’à priori, une bonne alimentation remplace tout apport artificiel.

 

Pour approfondir:

L’alimentation du végétarien autorise la pratique sportive sans risque accru de carence nutritionnelle, il n’en va pas de même avec celle du végétalien……

Une alimentation variée et diversifiée est souvent suffisante pour vous permettre d’effectuer une activité physique au quotidien. N’oubliez pas que la consommation de fruits et…

Fonctions – Rôle anti-oxydant puisant en particulier au niveau des membranes biologiques. Par son tropisme cutané et son rôle anti-oxydant, la vitamine E possède un…

Une alimentation équilibrée doit répondre aux besoins de l’organisme et ne doit pas conduire à un déficit en oligo-éléments….

 

*    *    *

c) L’usage des compléments et suppléments alimentaires chez le sportif

Recommandations de la Société Française de Nutrition du Sport :

Actuellement, de nombreux compléments et suppléments alimentaires pour sportifs sont proposés sur le marché avec des allégations prometteuses le plus souvent sans preuve scientifique validée de leur efficacité sur les performances, ni de leur innocuité sur des indicateurs pertinents de santé.
De plus, la recherche puis l’usage de suppléments alimentaires aux effets soit disant « miracle » met le sportif sur la voie des conduites dopantes. L’acquisition de compléments devrait se faire en pharmacies et magasins spécialisés et non hors circuit sécurisé :
leur utilisation peut alors faire courir un risque pour la santé ainsi qu’un contrôle antidopage positif.

La SFNS propose des recommandations sur l’usage raisonné des compléments alimentaires chez le sportif selon les bonnes pratiques nutritionnelles dans le respect de sa santé, de ses besoins de performances, de la législation en vigueur, de l’éthique sportive et à titre préventif des conduites dopantes.

 

*    *    *

 

d) La collation de récupération après l’effort

 

Afin de palier à une bonne récupération, il est trois urgences alimentaires qu’il ne faut pas négliger.

La première sera de réhydrater l’organisme, de toute l’eau perdue par la thermorégulation, la transpiration, la respiration. On conseillera de préférence une eau fortement minéralisée pour deux raisons : d’une part pour favoriser la restauration du stock minéral perdu, et d’autre part, pour contribuer à alcaliniser l’organisme et éliminer les déchets acides par une eau bicarbonatée.

Le deuxième impératif sera de restaurer les stocks énergétiques avec d’abord un « Re » sucrage immédiatement après l’effort, puis secondairement avec un repas post compétitif riche en féculents. Deux types de sucre ont montré leur efficacité, avec un impact différent et complémentaire : le Fructose orienté vers les stocks hépatiques et le Glucose vers les stocks musculaires.

Enfin, il faudra rétablir un statut vitaminique et minéral correct. L’intérêt est de compenser les pertes d’oligoéléments liées spécifiquement à l’activité physique (activité cellulaire, transpiration…), mais aussi apporter ceux nécessaires à la récupération et à la lutte anti radicalaire par les anti-oxydants. Dans ces deux objectifs, la place de la vitamine C est majeure et justifie un produit fruité en récupération.

Votre ration en pratique

Votre ration doit associer une boisson, un produit fruité, un produit sucré. Faites votre choix parmi les produits suivants en fonction de vos envies, en fonction des saisons :

  • Une boisson : avant tout de l’eau, quelque soit le type d’eau (de source, minérale, du robinet). De préférence une eau minéralisée.
  • Un produit « fruité » : fruit frais, tels que les agrumes, kaki, bananes (moins digeste), jus de fruit, de préférence raisin, orange (briquette de jus à emporter). Compote en portion individuelle
  • Un produit sucré céréalier : , pain d’épices, barres céréalières, cookies céréalier, gâteau pour le sport

La ration de récupération « tout en un »

Diluez dans une bouteille d’1,5L : 2/3 d’eau hyper minéralisée + 1/3 jus d’orange frais

Cette boisson vous réhydrate en vous apportant des minéraux, le sucre et la vitamine C issus de l’orange.

Complétez avec un repas de récupération adapté

Cas particulier des épreuves longues distances

A l’arrivée des épreuves de longues distances, l’alimentation sucrée absorbée pendant plusieurs heures d’effort conduit souvent à un rejet vis-à-vis du sucre, par écœurement. Un ravitaillement salé peut alors se concevoir, sous forme d’un potage énergétique (légumes pomme de terre, lentilles…), cake salé, pain grillé jambon.

Inutile de rappeler que les gâteaux type quatre quarts, sodas, bière, chips, sont des aliments trop gras et/ou trop sucrés et acides, et nuisent à la récupération, même s’ils sont malheureusement proposés en ravitaillement de certaines courses par des organisateurs peu scrupuleux…

Quelques Erreurs…

  • Par leur acidité, les sodas ne favoriseront pas les capacités de récupération.
  • Les boissons énergisantes n’améliorent pas la récupération
  • Le Fructose utilisé seul, ne présente aucun intérêt en récupération immédiate. Les Malto-Dextrines sont intéressantes mais ne présentent pas d’avantage particulier par rapport au Glucose.
  • L’apport alimentaire protéiné suffit à couvrir les besoins de la récupération, sans nécessité d’un complément d’acides aminés ramifiés.
  • Les supplémentations en vitamines, minéraux, ne reposent actuellement sur aucune justification. Leurs effets délétères ont par contre été clairement démontrés, en particulier pour ce qui est de l’effet pro oxydatif (genèse des radicaux libres toxiques et absence d’élimination).

 


Partie 2 : DOPAGE

 

A la suite des recommandations 2011 de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), l’AFLD a supprimé le formulaire déclaration d’usage. Compte tenu de la possibilité de passage systémique de substances, entrainant des effets sur la santé et leur détection dans le sang et/ou les urines, le Comité Médical de la Fédération Française de Rugby (FFR) a mis en place une Déclaration de Prescription. Exempte de toute participation financière, ce formulaire à pour but d’enregistrer de manière préalable et conservatoire auprès de la FFR, la consommation sur prescription médicale de médicaments contenant des substances potentiellement responsables d’un résultat d’analyse anormal lors d’un contrôle antidopage.

Informations aux sportifs concernant les infiltrations de Glucocorticoïdes :

1/ Qu’est-ce qu’une infiltration de glucocorticoïdes ?

Il s’agit de l’administration locale, par une injection, d’un médicament (suspension microcristalline d’un glucocorticoïde) destiné à agir au contact de la lésion (autour d’un tendon pour une tendinite ; dans la cavité articulaire, ou au niveau de la colonne vertébrale) proposée pour traiter localement un phénomène inflammatoire articulaire ou tendineux.

2/ Quels sont les effets recherchés ?

Le but principal est de traiter localement une inflammation. La diminution, voire la suppression de la douleur, est l’effet le plus recherché. Cet effet anti-inflammatoire ne dispense toutefois pas du repos prescrit par le médecin et ne permet pas non plus d’accélérer la cicatrisation de la blessure chez le sportif.

3/ Quelles sont les précautions à prendre avant une infiltration ?

Vous devez déclarer à votre médecin toute pathologie évolutive (diabète, hypertension, infection cutanée ORL, urinaire ou respiratoire, fièvre), tout traitement en cours (en particulier, anticoagulant, antiagrégant, insuline) ou allergie aux médicaments.

4/ Quels sont les risques potentiellement encourus par le sportif ?

Les complications éventuelles sont rares mais doivent être connues des sportifs. Complications et effets indésirables :

locaux : infection, atrophie musculaire ou dermo-épidermique, rupture tendineuse…

généraux : insuffisance surrénalienne biologique, réaction d’hypersensibilité, ostéonécrose aseptique, ostéoporose.

Références complémentaires : « utilisation glucocorticoïde chez le sportif de pathologies traumatiques, allergiques, infectieuses ou cutanées : état des lieux et conduites à tenir » collection mise au point, mai 2008, AFSSAPS et AFLD.

ACCÉDER AU DOCUMENT COMPLET FFR + FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ÉCLAIRE

 

 


Partie 3 : ÊTRE SOIGNEUR

– – -Les 10 commandements du soigneur – – –

  1. Récupérer les pharmacies A ,B:  plus celle du terrain,+ béquilles ,minerve. Les pharmacies A et B sont à amener sur le terrain. Demander glace pour vessie .
  1. Traumatismes musculaires Tout traumatisme musculaire ( pointe, dechirure,claquage) impose une sortie définitive du terrain, vessie de glace ,avec compression avec une bande, béquille, arret de sport minimum 10 jours. Pas de consultation en urgence.
  1. Plaies: Désinfection, nettoyage, consultation si plaie importante, et si plaie autour de l’œil et oreilles (risque fonctionnelle et infectieux++), délai de suture < 6 h donc pas forcement de consultation en urgence.
  1. Entorses genoux et chevilles : arrêt de l’activité, glaçage, béquille, pas de consultation en urgence
  1. Fracture: Faire le 18
  1. Saignement nasal : faire moucher, compression 10 min tête penchée vers le bas, méchage par la suite si besoin, pas de consultation en urgence, ni radio en urgence. Trauma dentaire: récupérer la dent, mettre dans du sérum physio, consultation dentaire
  1. Traumatisme abdominale : douleur, paleur,vomissement , faire le 15 ou 18
  1. Commotion cérébrale: toute suspicion du commotion doit faire sortir le joueur du terrain de façon définitive même si signes apparemment bénin ( se dit sonné, tete qui tourne, touble de la vision …), pas de consultation en urgence sauf si perte de connaissance, et/ou convulsion. Le joueur doit rester au repos physique et intellectuelle 48h et sous surveillance (parents++). Arret de sport 3 semaines. Noter le nom du joueur .
  1. Cervicales: douleur ++e t / ou paralysie, engourdissement des mains, ne pas mobiliser, faire le 18
  1. arrêt cardiaque: le joueur tombe, il ne répond plus, il ne respire plus :
  • enlever le protège dent
  • faire le 15
  • masser
  • defibrillateur

Et surtout  :   A LA FIN DU MATCH RÉCUPÉRER TOUT LE MATÉRIEL ! 🙂

 


Partie 4 : LISTING PHARMACIE

 


Partie 5 : COMMOTION CÉRÉBRALE

Définition: Une commotion cérébrale est un trouble soudain et rapidement résolutif du fonctionnement du cerveau, secondaire à un traumatisme crânien ou tout impact sur le corps, transmettant à l’encéphale des contraintes d’inertie importantes.

TÉLÉCHARGER LE DOSSIER COMPLET DE LA LIGUE NATIONALE DE RUGBY:

« Protocole Commotion Cérébrale »

 


Partie 6 : CONSEILS STRAPPING

 

Quelques exemples:

Entorse cheville

Entorse genou

Entorse pouce

Entorse acromioclaviculaire


Partie 7 : PETITE TRAUMATOLOGIE

 

 

Les Conseils et consignes du docteur Devaux : Télécharger le power point