Quimper Un président impliqué de longue date dans le rugby

 

Patrick Donnart a pris la direction du Rugby club quimpérois en juin. Alors que l’équipe 1 du club joue les 1ers rôles en Honneur, il nous livre ses impressions sur la saison.

Patrick Donnart.
Patrick Donnart.

Avant de prendre la présidence en juin dernier, quelle était votre implication au sein du Rugby Club Quimpérois ?

J’ai 56 ans. Le RCQ a été mon premier club de rugby, quand j’avais 16 ou 17 ans, il y a donc près de 40 ans de cela. J’ai alors fait une carrière rugbystique en fonction de mes affectations professionnelles, en passant, par exemple, par Saint-Malo ou Marseille.

Ensuite, je suis revenu ici, d’abord en tant qu’entraîneur-éducateur pendant une dizaine d’années. Puis, je suis entré au bureau et à différentes fonctions. J’étais plutôt sur l’aspect formation-développement avec, notamment, la création de notre section sportive au lycée de Cornouaille, le tournoi cadets, ce genre de choses.

Comment voyez-vous la suite du championnat pour l’équipe première, seconde du championnat Honneur, avant d’aller défier Lanester, le leader du groupe, le week-end prochain ?

La saison a débuté de façon convenable. On a quasiment conservé notre effectif puisque les quelques départs ont été compensés. Je ne mets aucune pression particulière sur l’équipe 1 pour être championne de Bretagne. Notre ambition est de finir dans les trois premiers. Après, on verra ce que le sport décidera.

Si la montée se présente, quelle sera votre position compte tenu de votre expérience douloureuse en Fédérale 3 la saison passée ?

Si montée il y a, on l’envisagera à nouveau avec les joueurs et le bureau directeur. Mais c’est sûr qu’il y a encore du travail à faire. Le problème d’une ville comme Quimper, c’est déjà l’éloignement géographique. C’est plus difficile de faire venir des joueurs et c’est pour cela que notre choix est plutôt d’axer sur la formation avec, aujourd’hui par exemple, plus de 200 jeunes dans notre école de rugby.

Pour finir, quid du nouveau stade de Créach Gwen ?

La livraison était prévue pour octobre mais il y a eu du retard. Je pense que nous y serons plutôt en fin d’année, voire début 2016. C’est un stade mutualisé, ce qui n’est pas sans poser certains problèmes. Le principal, c’est que nous n’aurons qu’un seul terrain homologué compétitions par l’IRB (International rugby board), ce qui entraîne pas mal de contraintes.

Concrètement par exemple, notre prochain tournoi cadets devrait se dérouler à Penvillers car ce ne sera pas possible à Créach Gwen. Maintenant, on est toujours en discussion avec la mairie et on espère trouver des solutions. Après, il faut reconnaître que c’est un bel outil, très bien situé.